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L'Allemagne réagit au problème des pensions des anciens SS

L'Allemagne réagit au problème des pensions des anciens SS

L'Allemagne réagit au problème des pensions des anciens SS
 
 
 
La polémique de la la "Kriegsbeschädigtenrente"

Berlin a transmis aux Pays-Bas l'identité de 34 anciens SS qui touchent une pension de guerre

La polémique a commmencé en 2014, lorsque des médias révélaient que plusieurs milliers de vétérans (ou leurs veuves) en Europe, percevaient une "Kriegsbeschädigtenrente" (pension pour invalides de guerre allemands), en raison de leur service sous le régime nazi. Il est alors reproché à l'Allemagne de ne pas scrupuleusement appliquer l'amendement de 1998 à la loi allemande sur les pensions, qui suspend les versements aux vétérans soupçonnés de crimes de guerre.

Face à l'indignation générale, en ce début d'année, l’Allemagne a transmis aux Pays-Bas les noms de 34 Néerlandais qui touchent une allocation allemande pour leur service dans l’armée sous le régime nazi. Dans cette liste, le média Times of Israël avance qu'y figurent "des criminels de guerre présumés et possiblement des anciens gardes des camps de la mort d’Auschwitz-Birkenau", sachant que des dizaines de Néerlandais ont rejoint les rangs allemands à Auschwitz.

On estime que près de 2.000 personnes dans le monde touchent la "Kriegsbeschädigtenrente", versée depuis 1951 et l'Allemagne subit une pression de plusieurs pays européens pour révéler les bénéficiaires de cette pension de guerre. 

En France, le journal Le Monde avait identifié 54 bénéficiaires en 2019, dont cinq sont d’anciens militaires: deux Allemands naturalisés après-guerre et trois anciens volontaires français, selon le secrétariat d’État auprès de la ministre des Armées d'alors.

 

Image: Extrait du film "Dans la tête des SS" de Serge de Sampigny

 

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