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Berlin est à nous
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La prostitution à Berlin

Prostitution a berlin

La prostitution est légale en Allemagne 

Une loi votée en 2002

En 2002, la loi de la prostitution (Prostitutionsgesetzt) est votée en Allemagne. L'Allemagne a une approche réglementariste de la prostitution. C'est-à-dire qu'elle considère la prostitution comme une activité professionnelle comme une autre. Elle s'applique donc à la réglementer et à la réguler comme toute autre profession, et à l'encadrer en protégeant les droits des travailleurs et en prévenant les abus des employeurs. Les prostitué(e)s sont considéré(e)s comme des travailleurs du sexe. 

Berlin compte plus de 2.000 prostitués.

 

Un travail comme un autre ?

Le revenu de la prostitution est imposé à un taux légèrement plus élevé que le revenu des métiers normaux. Les prostituées même doivent charger TVA pour leurs services, être payé au bureau d'impôts. Dans la pratique, la prostitution est une opération au comptant, et les impôts ne sont presque jamais payés et rarement imposés.

On ne permet techniquement pas à des des prostituées d'annoncer, mais cette prohibition n'est pas imposée. Tous les journaux de bas-strates portent l'ADS quotidien pour des bordels et pour l'élaboration de femmes des appartements. En outre, les magasins de sexe vendent des magazines se spécialisant en annonces des prostituées.

 

Le détournement des visas de tourisme

Les femmes étrangères de la plupart des pays peuvent obtenir un visa de touriste de trois mois pour l'Allemagne sans problèmes. Bon nombre d'entre elles travaillent alors dans la prostitution. C'est techniquement illégal, car le visa de touriste n'inclut pas de permis de travail. Beaucoup plus problématique est la situation des femmes qui sont victimes de  trafiquants.

 

Sex and the city...

Chaque ville a le droit de répartir en zones où on ne permet pas la prostitution (Sperrbezirk). Chaque ville a ses règles. Dans Munich, on interdit la prostitution de rue presque partout dans la ville, dans Berlin on la permet partout, et Hambourg permet la prostitution de rue près du Reeperbahn pendant certaines périodes du jour. Dans la plupart des plus petites villes, le centre ville aussi bien que les secteurs résidentiels sont interdits.

La seule ville en Allemagne avec un impôt explicite de prostitution est Cologne. Il a été lancé au début de 2004 par le conseil municipal dirigé par une coalition du conservateur CDU et les Verts. L'impôt de sexe s'applique au strip-tease, aux femmes dans les vitrines, aux peep shows, foires de sexe, et prostitution. 

 

Pas de zones d'exclusion

Contrairement à d'autres villes allemandes, Berlin n'applique pas de zones d'exclusion de la prostitution. Ainsi, les prostitués peuvent exercer près des écoles, parcs de jeux et zones résidentielles. Ceci commence à agacer nombre de riverains dont les plaintes trouvent fin de non recevoir auprès d'Angelika Schöttler, maire du quartier Tempelhof-Schöneberg, très concerné par la prostitution.

 

La Kurfürstenstraße

La Kurfürstenstraße est l'artère principale de la prostitution à Berlin. La majorité des prostitués sont des jeunes femmes venant de Roumanie et de Bulgarie. Selon Die Welt, leurs conditions de travail sont inhumaines, subissant les violences et le racket par leurs souteneurs.

 

L'Artemis, grandeur et décadence

Ouvert en 2005, l'Artemis est le plus grand bordel de Berlin sur 3000 m2. Il génère tant de clientèle qu'il fait désormais partie des attractions berlinoises.

Mais le 14 avril 2016, la presse révèle que ses dirigeants sont soupçonnés et poursuivis pour trafic d’êtres humains et fraude fiscale. Deux des dirigeants ont été emprisonnés.

 

Un business lucratif

Selon Verdi, le syndicat allemand des travailleurs du sexe, la prostitution génère près de 15 milliards d'euros de chiffre d'affaire par an, en Allemagne.

Cité par lejournalinternational.fr, le propriétaire d'une maison close de Sarrebrück estime qu'"un million d'hommes qui va au bordel chaque jour en Allemagne, chacun versant 50 euros en moyenne, soit un total de 50 millions d'euros par jour". 

L'état fédéral profite bien évidemment de cette manne par l'impôt. 

 

L'ubérisation de la prostitution

La prostitution n'a pas échappé aux transformations du business par le numérique. Lancé en 2015, la plateforme Ohlala permettrait aux femmes de gérer et de contrôler librement leur activité de prostitution via une application. 

 

Des pubs pour des bordels sur les bus berlinois

Vous avez certainement déjà vu la campagne publicitaire de l'Artemis sur un bus qui passait (Image ci-dessus). Certains diront que ça fait tâche, d'autre que ce n'est pas pire qu'une femme dénudée pour vendre un parfum. En tout cas, la ville de Berlin n'a pas trouvé à redire et parce qu'elle est "pauvre mais sexy", elle peut bien s'enrichir avec le sexe... 

 

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Commentaires

  • JK
    • 1. JK Le 20/03/2023
    Hallo
    Ich schreibe Ihnen, um Sie über eine Polin zu informieren. Sie war meine sogenannte Freundin und ich habe ab und zu gevögelt; Sie arbeitet in einer Kunstgalerie. Sie hat einen Partner, fickt aber jeden. Sie trägt viele Krankheiten in sich
    Ihre Mutter ist in Italien als Hebamme zugelassen. Sie muss eine Lizenz haben und zum Wohle der Gemeinschaft im Bordell bleiben. Ich weiß nicht, wo ich mich für die Gemeindegesundheit informieren muss. Können Sie mir helfen und es mit staatlichen Stiftungen teilen? Sie kann eine Lizenz haben und dann aufhören, Krankheiten zu tragen
    https://instagram.com/magdawalicka7?igshid=YmMyMTA2M2Y=
    Vielen Dank
  • Christelle
    • 2. Christelle Le 09/08/2014
    En fait, ce qui me dérange dans les débats sur la prostitution, qu´on soit pour ou contre, c´est que ça part toujours d´un mauvais pied qui empêche tout discours rationnel. Je m´explique: Si dès le départ on met dans le même sac la prostitution, le proxénétisme et l´esclavage sexuel, on confond tout et donc on ne répond à aucune des problématiques qui sont des réalités très différentes.

    Pour moi, la prostitution, c´est le fait qu´une personne propose un rapport sexuel contre une rémunération. C´est choquant pour certains mais c´est humain et c´est un service parmi d´autres qu´offrent les travailleurs du sexe (acteurs porno, escort-girls, strip-teasers, peepshows, hôtesses de téléphone rose...).

    Les prostitués vendent-ils leurs corps ?
    Contrairement à ce que j´entend souvent, ces personnes ne vendent pas leur corps puisque quand leur prestation est terminée, elles rentrent chez elles avec leur 2 bras, leur 2 jambes et toute leur tête.
    Ils sont forcés par la misère économique ?
    Moi, quand j´ai des problèmes de sous, je ne vais pas me prostituer... Donc s´ils choisissent cette voix, c´est avant tout un choix.

    Ils sont victimes du système ?
    Je n´ai jamais entendu une prostituée consentante se définir comme une victime, en tout cas, pas plus qu´un travailleur de chez Mac Do ou des Call-centers.

    C´est une domination des hommes sur les femmes ?
    Oui, certainement. Comme dans la plupart des champs de la société... Ce n´est que le reflet de notre société et il est révoltant mais ce n´est pas au prostitués d´en payer le prix une deuxième fois en les excluant.

    C´est avilissant, dégradant ?
    Il faut accepter que nous n´ayons pas tous les mêmes valeurs, les mêmes limites, la même morale, le même rapport au corps...
    Certaines personnes préfèrent proposer un rapport sexuel tarifé avec un client qu´elles ont choisi (elle peut dire non), fixer le montant qu´elle souhaite, être indépendante et ne travailler que quelques heures que trimer comme femme de ménage de bureaux à 5h du matin pour ne pas déranger le bon travailleur, être traité comme du bétail par des entreprises sous-traitantes qui cumulent des CDD avec heures sup non payées, menaces au licenciement, les mains dans la m****e des autres en lavant des toilettes, se cassant le dos en devant faire un étage de lits en 30 min... Et je ne parle même pas du métier d´aide à la personne dans des maisons de retraites-mouroirs, où de braves femmes doivent se taper les excréments et j´en passe de petits vieux encoprésiques pour un salaire misérable...

    Comment peuvent-ils être consentants car les clients ne sont pas tous des Brad Pitt...?
    Le rapport au corps et à la morale est complexe et unique pour chacun. Je peux comprendre qu´une personne propose un rapport sexuel contre une rémunération. Je ne suis pas sûre que je ne serais pas dégoûtée si j´étais masseuse-kiné de masser des corps vieux, flasques, adipeux, infirmes, malodorants, poilus, boutonneux... ou si j´étais dentiste de mettre mon nez et mes doigts dans des bouches aux dents jaunes, à l´haleine puante, si j´étais gynéco d´introduire une spéculum dans des vagins indescriptibles ou comme tout bon citoyen devoir faire un bouche-à-bouche à une personne dans la rue pour la sauver. Le corps et son intimité, chacun fait avec ses limites... Si une personne considère qu´avoir un rapport sexuel avec un vieux moche c´est ok...

    Mais il y a la violence des clients ?
    Contre ça, il me semble qu´il n´y ait que la loi et l´éducation. Comme pour la violence conjugale, comme pour la maltraitance des enfants, comme la violence dans les stades... Une personne qui choisit la prostitution doit être protégée, se protéger et être consciente des risques. Comme doivent l´être les médecins qui s´installent dans des banlieues difficiles, les policiers, les pompiers, les testeurs de médicaments...

    La preuve que la prostitution n´est pas morale, vous ne le souhaiteriez pas pour vos enfants ?
    Non, je ne le souhaiterais pas pour mes enfants, de la même façon que je ne leur souhaite pas de travailler dans des usines à gaz ou être prof en banlieue difficile ou CRS ou gardien de prison ou candidat de téléréalité. Je ne veux juste pas qu´ils fassent des métier pénibles ou stigmatisants... Pour autant, personne ne veut bannir les gardiens de prison...

    Mais on ne peut pas ignorer la condition de toutes ces femmes de l´Est ou africaines qui sont clairement des victimes dans des conditions atroces ?
    C´est bien pour cela que dès le début, j´ai séparé prostitution et esclavage sexuel. Toutes ces femmes en détresse qui sont souvent mises en avant dans les débats sur la prostitution ne sont pas pour moi des prostituées mais des esclaves sexuels et c´est très graves. Certaines sont battues, violées, menacées, droguées. Et c´est une honte que tout le monde le sache et que les autorités ne fassent rien ou si peu, à part les chasser vers les périphéries des villes où elles seront encore plus vulnérables mais moins dérangeantes aux yeux du bon peuple. Cela me révolte, mais c´est pour moi un autre sujet; celui des maltraitances aux êtres humains.

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